Pour continuer sur des histoires de langues, ce 25 septembre, le Canada fête la journée des franco ontariennes et des franco ontariens, la communauté francophone de l Ontario.
Avec plus de 620000 francophones et 1,5 million de citoyens parlant français, cette communauté francophone est la deuxième plus grande après celle du Québec. C est aussi une histoire vieille de plus de 400 ans qui commença au début du 17e avec l’ arrivée du navigateur français, Samuel de Champlain, sur les terres ontariennes (les Pays d en Haut). Lors de ses sixième et septième voyages au Canada en 1613 et 1615, il entreprend l’exploration des rives de la rivière des Outaouais (affluent du St Laurent qui traverse aujourd’hui Ottawa et remonte vers le Nord) . Il s’enfonce vers l Ouest en pays huron où il resta près d’un an avant de retourner au Québec.
Suivra des missions jésuites et des colonies de peuplement français au 18e avant la cession du Canada a la Couronne britannique en 1763.
Le Français reste une langue dominante de cette region jusqu’au début du 20e. A partir de 1912, une bataille fait rage autour du règlement 17 qui vise à interdire l’enseignement dans une autre langue que l’anglais. Des écoles font de la résistance et refusent cette anglicisation forcée (poussée par une forte majorité d’Irlandais). La mesure sera abrogée en 1927.
La communauté franco ontarienne s’organise et s’institutionalise dans la deuxième moitié du 20e et obtient des droits pour garantir le maintien d’un certain nombre de services en Français (justice, école, médias). Elle se choisit également un étandard vert ( l’été) et blanc (l’hiver) orné d’une fleur de trille (symbole de l’Ontario) et d’une fleur de lys (symbole des Canadiens français).
Alors bien sûr le franco ontarien n’est pas du Québécois et paraît parfois aussi très éloigné du Français de France.
Voici quelques exemples d’expression :
prendre soin de (take care) pour faire attention
faire sûr (make sure) pour s’assurer,
membriété (membership) au lieu d’un abonnement.
J’care pas’ au lieu de ça ne me dérange pas,
marcher son chien au lieu de le promener.
super intéressant ! Je crois qu’il y a aussi des francophones au Nouveau Brunswick