Ce weekend était un weekend prolongé pour fêter le Thanksgiving canadien, ou le Jour de l’Action de Grâce (qui diffère de la fête américaine).

Célébré le deuxième lundi du mois d’octobre, il commémore l’arrivée des premiers colons en Amérique du Nord et coïncide également avec les fêtes automnales que les peuples autochtones organisaient pour remercier la terre nourricière des moissons abondantes. Le premier repas fondateur serait celui que l’explorateur Martin Frobisher et son équipage auraient organisé en 1578 pour remercier Dieu de les avoir gardés en vie lors de leur voyage dans le Grand Nord.

Alors bien sûr pour fêter l’abondance et le début de l’automne, on passe sa journée à table et en famille… Dinde, légumes rôtis, purée, choux de Bruxelles, champignons et courges sous toutes leurs formes sont les ingrédients de saison traditionnellement consommés.

Nous avons bien sûr suivi la tradition… en cuisinant un jeune dindon de 5,8 kg (un des plus petits du magasin), une purée de patates douces et un cheesecake en quantité minime mais suffisante pour remplir les lunch box de la semaine…

Nous nous sommes également promenés dans la campagne des alentours pour voir les fameuses “couleurs” de l’automne canadien. Les arbres ont changé de teintes depuis quelques semaines et les paysages vallonnés de l’Ontario comme les jardins du quartier sont devenus rouge vif.

Le temps étant particulièrement doux et ensoleillé, nous avons “pris une marche” dans la forêt de Gillies Grove, une des dernières forêts primaires du Canada, située le long de la rivière des Outaouais dans la petite ville d’Arnprior.

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5 commentaires

  1. 5,8 kg, c’est déjà un joli dindonneau ! Ça ne doit pas être facile à manipuler dans le four, ni à découper.
    Quand j’étais enfant, les familles faisaient des dindes farcies ou des oies entières lors de certains réveillons, pour Noël en particulier. Bien sûr, peu d’entre elles avaient le four qui allait bien pour rôtir ces énormes volailles, aussi allait-on les porter chez les boulangers, qui les cuisaient dans leur fournil et tarifaient ce petit service pas très cher (j’allais dire “une bouchée de pain”, tarif évidemment de rigueur chez le boulanger !). On avait en outre droit à un flacon du jus de cuisson.
    Farci au marron et à la chair à saucisse, le dindonneau rôti arrosé de sa sauce est une pure merveille pour le papilles, mais pas très diététique, il faut bien en convenir…

    1. franchement, ce n’était pas si compliqué. il faut dire qu’on est bien équipé avec une très grosse cuisinière gaz en fonte…la machine dans laquelle on aurait pu mettre le frangin du dindon chauffe la maison tellement elle a d’inertie calorique…la bestiole a cuit 4h dans une grand plat en alu vendu exprès. on l’a arrosée de bouillon de cèpes avec une grosse pipette de cuisine. le résultat était bien réussi…moelleux tendre, juteux et surtout qui se détache tout seul…

      pour la farce : carottes, céleri branche et champignon le tout en brunoise sautée et flambée au cognac. reserver. ajouter les abats, bien saisir et déglacer avec un petit verre de blanc. mixer sommairement et ajouter aux légumes.dans une grande jatte. ajouter du persil haché, un oeuf, deux tranches de pain trempées dans du lait, assaisonner puis amalgamer le tout à la main. y’a plus qu’à remplir la bête et a recoudre avec une aiguille de cuisine. heureusement on a tout ce qu’il faut dans les tiroirs…

      1. Bravo !!!
        Un vrai pro de la cuisine traditionnelle ! tu devrais mettre la recette en ligne sur Marmiton.com

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